La douceur du sein maternelle.
Il y a dans la vie des moments où l'on sens que des choses vont arriver.On ne sait pas de quoi il s'agit exactement,mais on perçoit comme une évidence que rien ne pourra les arrêter.
Il est vain de vouloir retenir le sable fin au creux de sa main même en la tenant serrée de toute ces forces.
Jamais un barrage de cailloux ,si judicieusement installé soit-il,ne stoppera l'écoulement régulier du ruisseau.
Aucune armure,fût-elle du plus résistant des aciers,ne pouvait assurer les chevaliers d'aucunes blessures mortelles.
Il y des forces contraires qui parfois sont plus fortes que tous les espoirs et toutes les envies.Elles portent des noms effrayants,douleurs et souffrances,peurs ou angoisses,manques,déceptions,attentes..et tant d'autres encore.
Alors dans ce combat inégal contre ces forces destructrices que reste t-il à l'humain pour se défendre quand l'espoir,sa seule arme,celle qui l'a toujours aidée,finit aussi par l'abandonner?
Que faut-il invoquer lorsque l'on a trop mal,quand peines et chagrins vous consument le coeur comme le fait la braise d'un vulgaire copeau de bois?
A la fin de chaque nuit un jour se lève ,au sommet de toutes montagnes la pente s'inverse,mais y a-t-il un bonheur au bout des plus grandes tristesses?
Je rêve parfois de plaisirs étranges,des moments de douceurs uniques que je sens ancrés en moi et que je n'ai de cesse de retrouver.Ce sentiment existe,je l'ai connu et ma mémoire sensitive ne peut l'oublier car il se découvre à la douceur du sein maternelle et plus jamais ne nous quitte..c'est l'immense besoin d'être aimer.
Et quand le combat devient trop inégal,on finit parfois par admettre l'idée d'abandonner.